Photographie
L’extraordinaire beauté de la moisissure : de la protection contre les radiations à l’art
Voici l’étrange beauté de la moisissure
Qu’est-ce qui donne à la moisissure ses teintes arc-en-ciel ?
Les moisissures et les champignons se déclinent dans une large gamme de couleurs, allant du vert vif au rouge profond et à l’orange. Mais pourquoi existe-t-il autant de nuances de moisissure ? Les scientifiques ne sont pas entièrement sûrs, mais ils ont quelques théories.
L’une des théories est que la moisissure utilise la couleur comme moyen de se protéger de ses ennemis, tels que les rayons UV et les autres champignons. Par exemple, il a été démontré que la mélanine, un pigment qui donne à la moisissure sa couleur foncée, absorbe les rayons UV et protège la moisissure des dommages.
Une autre théorie est que la couleur de la moisissure est influencée par son environnement. Par exemple, des recherches ont montré que la moisissure a tendance à devenir verte dans le nord-ouest du Pacifique, où il y a beaucoup d’humidité et d’ombre. En revanche, les moisissures de la forêt amazonienne sont souvent orange ou rouges, peut-être en raison des niveaux plus élevés de lumière du soleil et de rayonnement UV dans cette région.
Les talents cachés de la moisissure
Outre son attrait esthétique, la moisissure possède également des talents cachés surprenants. Par exemple, les scientifiques ont découvert que certains types de moisissures peuvent en fait « manger » les radiations. Cette découverte a conduit à des spéculations selon lesquelles la moisissure foncée pourrait un jour être cultivée dans l’espace et utilisée pour protéger les astronautes de l’exposition aux radiations.
D’autres types de moisissures sont étudiés pour leur potentiel de production de biocarburants. Par exemple, la moisissure rouge Neurospora crassa produit des produits chimiques qui pourraient être utilisés pour créer des carburants renouvelables.
La moisissure comme art
Alors que les scientifiques continuent d’étudier les mystères de la moisissure, d’autres trouvent des façons créatives de l’utiliser. Par exemple, le photographe estonien Heikki Leis a transformé des légumes moisis en œuvres d’art époustouflantes. Ses photographies capturent la beauté complexe des couleurs et des textures de la moisissure, mettant en valeur son potentiel en tant que moyen d’expression artistique.
L’avenir de la recherche sur les moisissures
Les scientifiques travaillent toujours à percer les nombreux mystères de la moisissure. Cependant, les recherches effectuées jusqu’à présent ont montré que la moisissure est un organisme fascinant et polyvalent avec un large éventail d’applications potentielles.
Informations supplémentaires
- Moisissures et champignons : Les moisissures et les champignons sont des types de micro-organismes qui appartiennent au règne des champignons. On les trouve généralement dans des environnements humides et organiques, et ils jouent un rôle important dans la décomposition de la matière organique.
- Mélanine : La mélanine est un pigment qui donne à la moisissure sa couleur foncée. On la trouve également dans la peau et les cheveux humains, et elle aide à protéger des rayons UV.
- Biocarburants : Les biocarburants sont des carburants renouvelables produits à partir de matières organiques, telles que les plantes et les algues. La moisissure est étudiée comme source potentielle de biocarburants, en raison de sa capacité à produire certains produits chimiques pouvant être utilisés pour créer du carburant.
Les Cartes de Baseball des Photographes : Un Projet Artistique Unique des Années 1970
Les Cartes de Baseball des Photographes : Un Projet Artistique Unique
Contexte
Dans les années 1970, le photographe Mike Mandel a eu une idée originale : créer un jeu de cartes de baseball mettant en scène des photographes célèbres. Inspiré par la popularité des cartes de baseball auprès des jeunes collectionneurs, Mandel cherchait à commenter avec humour la reconnaissance croissante de la photographie comme une forme d’art légitime.
Collaboration et Exécution
Avec le soutien de son conseiller Gary Metz et de Robert Heinecken, qui a créé le programme de photographie de l’UCLA, Mandel a entrepris un voyage à travers le pays pour photographier 134 photographes. Il a approché des artistes renommés tels qu’Ansel Adams et Imogen Cunningham, qui ont participé avec enthousiasme au projet.
Commentaire Satirique
Les Cartes de Baseball des Photographes n’étaient pas seulement une collection de portraits ; il s’agissait d’un commentaire satirique sur la commercialisation de la photographie. En plaçant les photographes dans des uniformes et des poses de baseball, Mandel se moquait de l’idée que les artistes devenaient des célébrités. Il a inclus des détails humoristiques au dos des cartes, tels que « Papier photographique préféré » et des citations des photographes eux-mêmes.
Influence de la Contre-Culture
La création des Cartes de Baseball des Photographes a coïncidé avec les bouleversements sociaux et culturels des années 1960 et 1970. La photographie a joué un rôle crucial dans la documentation des injustices et des protestations de l’époque. Le projet de Mandel reflétait les attitudes changeantes envers la photographie, qui n’était plus considérée comme une simple compétence technique mais comme un outil puissant pour le commentaire social.
Reconnaissance et Héritage
Les Cartes de Baseball des Photographes ont rapidement gagné en reconnaissance et en popularité. Elles ont été présentées dans de grandes publications telles que Sports Illustrated et Newsweek, et les musées organisaient des soirées d’échange de cartes pour compléter les séries. Le tirage original de 402 000 cartes est devenu un objet de collection rare, les séries complètes se vendant pour des milliers de dollars.
Réédition et Préservation
Ces dernières années, Mandel a réédité les Cartes de Baseball des Photographes dans un coffret intitulé « Good 70s ». Cet ensemble comprend des reproductions des cartes originales, ainsi que des œuvres inédites des archives de Mandel. Les cartes rééditées présentent une qualité d’image améliorée et sont accompagnées d’un paquet de faux chewing-gum, préservant l’élément nostalgique du projet original.
Importance et Impact
Les Cartes de Baseball des Photographes restent une contribution significative à l’histoire de la photographie. Elles capturent non seulement les personnalités et les styles de photographes renommés, mais reflètent également le paysage culturel changeant des années 1970. En brouillant de manière ludique les frontières entre l’art et le commerce, Mandel a remis en question les notions traditionnelles de légitimité artistique et a ouvert de nouvelles possibilités pour le médium de la photographie.
Le photojournalisme : le pouvoir des images dans la narration
La naissance du photojournalisme
Le magazine Life, fondé en 1936, a joué un rôle essentiel dans le développement du photojournalisme tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ses photographes ont été les pionniers de techniques qui ont révolutionné la façon dont les actualités étaient capturées et présentées au public.
Le point de vue du photographe
Contrairement aux écrivains, qui peuvent recueillir des informations par le biais d’interviews, les photojournalistes doivent interagir directement avec leurs sujets. Ils doivent saisir des moments d’expression et d’action authentiques, ce qui nécessite un mélange unique de compétences techniques et une capacité à faire ressortir l’histoire humaine.
Témoins de l’histoire
Les photographes de Life ont été les témoins de certains des événements les plus marquants du XXe siècle, de la Seconde Guerre mondiale au mouvement pour les droits civiques. Leurs images ont fourni un puissant témoignage visuel de ces moments cruciaux, donnant aux lecteurs un aperçu direct de l’expérience humaine au milieu du chaos et des conflits.
L’impact de la technologie
Les progrès de la technologie photographique, tels que les pellicules à grande vitesse et les appareils photo compacts, ont permis aux photographes de Life de capturer l’activité humaine dans des environnements naturels. Ce style de photographie candide a plongé les lecteurs au cœur de la vie quotidienne, révélant les complexités et les nuances du comportement humain.
La relation symbiotique avec la radio
Le photojournalisme et la radio ont formé une relation symbiotique, Life comblant le vide de la narration visuelle que la radio ne pouvait pas fournir. Cependant, l’avènement de la télévision a constitué un défi, incitant Life à adopter la photographie couleur dans les années 1960.
Les photographes spécialisés
Au fur et à mesure que l’équipe de photographes de Life s’agrandissait, les photographes ont souvent été associés à des spécialités spécifiques. Dmitri Kessel, par exemple, est devenu connu pour ses images évocatrices de l’architecture religieuse, tandis que la photographie emblématique d’Alfred Eisenstaedt d’un marin embrassant une infirmière à Times Square a consolidé sa réputation de maître de l’expression humaine.
Le photographe en tant qu’artiste
Bien que de nombreux photojournalistes se considèrent avant tout comme des journalistes, leur travail transcende souvent les limites de la documentation pour entrer dans le domaine de l’art. Le meilleur photojournalisme capture non seulement les faits d’un événement, mais aussi les émotions et les vérités sous-jacentes que les mots seuls ne peuvent pas transmettre.
L’héritage de Life
Les photographes du magazine Life ont produit certaines des images les plus emblématiques et inoubliables de l’histoire. Leur travail continue d’inspirer les photographes et les conteurs d’aujourd’hui, démontrant le pouvoir transformateur des images pour informer, interpeller et nous connecter au monde qui nous entoure.
Exemples de photojournalisme de Life :
- Les photographies déchirantes de Margaret Bourke-White du bombardement allemand de Moscou
- L’image poignante de David Douglas Duncan d’un caporal enjambant un camarade tombé en Corée
- Le membre d’équipage de l’hélicoptère de Larry Burrows réagissant à la mort d’un jeune lieutenant au Vietnam
- Le portrait sincère de Joseph Goebbels par Eisenstaedt, révélant l’arrogance du pouvoir nazi
- Le regard intime de Leonard McCombe sur la vie d’une jeune femme débutant sa carrière
- La documentation de W. Eugene Smith sur les tournées quotidiennes d’un médecin de campagne dans le Colorado
Ce ne sont là que quelques exemples des innombrables histoires et moments capturés par les photographes de Life. Leur héritage témoigne de la puissance durable du photojournalisme pour enregistrer et interpréter l’histoire, nous donnant une compréhension plus profonde de nous-mêmes et de notre expérience humaine commune.
Ouragan rencontre volcan : un choc de titans
La rencontre hawaïenne
Alors que l’ouragan Iselle approche de la Grande île d’Hawaï, il offre une rare opportunité aux scientifiques d’assister à l’interaction entre deux forces redoutables de la nature : une tempête monstre et un volcan actif. Le paysage géologique unique de l’île, caractérisé par des volcans endormis et en éruption, ajoute une dimension intrigante à ce spectacle naturel.
Activité volcanique et intensité de l’ouragan
Bien que les ouragans soient rares à Hawaï, l’éruption en cours du volcan Kilauea soulève des questions sur l’impact potentiel sur le comportement de la tempête. Les experts pensent que les gaz et les particules volcaniques libérés dans l’atmosphère pourraient intensifier certains aspects de l’ouragan.
Des études ont montré que les fines particules volcaniques peuvent faire en sorte que les gouttelettes d’eau dans les nuages d’orage deviennent plus petites, permettant aux courants ascendants de les transporter plus haut. Ce processus crée un déséquilibre de charge à l’intérieur du nuage, entraînant une activité électrique accrue. Cependant, les effets précis des émissions volcaniques sur la vitesse du vent et la force globale de la tempête restent un sujet de débat parmi les météorologues.
Influence de la pression atmosphérique sur les volcans
L’ouragan qui approche peut également avoir déclenché le récent tremblement de terre de magnitude 4,5 sur la Grande île. Les changements de pression atmosphérique associés aux grosses tempêtes peuvent favoriser l’activité sismique, bien que les scientifiques notent que le tremblement de terre se serait probablement produit de toute façon, quoique un peu plus tard.
De même, certains experts ont suggéré qu’une faible pression atmosphérique due aux typhons passés pourrait avoir influencé le moment des éruptions volcaniques. Cependant, d’autres soutiennent que la majeure partie de l’activité volcanique se produit profondément sous terre, où les changements de pression atmosphérique sont négligeables.
Impact des volcans endormis sur la circulation des ouragans
Alors que l’ouragan Iselle traverse la Grande île, les pics endormis du Mauna Kea et du Mauna Loa modifieront les schémas de circulation du vent de la tempête. Les montagnes pourraient perturber et affaiblir l’ouragan alors qu’il se dirige vers Maui et Oahu, ou elles pourraient potentiellement accélérer ses vents déjà forts.
Dangers secondaires : coulées de boue et instabilité des pentes
Outre l’interaction directe entre l’ouragan et le volcan, les fortes précipitations associées à la tempête constituent une préoccupation importante. Le terrain volcanique accidenté d’Hawaï est sujet aux coulées de boue et à d’autres instabilités des pentes lorsqu’il est soumis à de fortes pluies.
Recherche et implications futures
La rencontre entre l’ouragan Iselle et les volcans hawaïens offre une précieuse opportunité aux scientifiques d’étudier les interactions complexes entre ces phénomènes naturels. Les recherches en cours se concentrent sur la compréhension de l’influence des pressions de surface sur les éruptions volcaniques et du rôle des émissions volcaniques dans le façonnement du comportement des ouragans.
Comprendre ces relations est crucial pour améliorer les modèles de prévision et atténuer les risques potentiels associés à ces puissantes forces de la nature.
Trésors de la Bibliothèque du Congrès : 440 clichés rares du passé de l’Amérique
La Bibliothèque du Congrès dévoile des trésors cachés : 440 clichés rares du passé de l’Amérique
Des archives photographiques mises au jour
La Bibliothèque du Congrès est fière de présenter : « Ce n’est pas une autruche : et d’autres images de la bibliothèque de l’Amérique », une exposition présentant 440 photographies extraordinaires issues de ses vastes archives. Ces images, qui s’étendent sur trois siècles, offrent un aperçu captivant de l’héritage culturel de la nation.
Organiser une tapisserie visuelle
Plus d’un an de recherches et de conservation minutieuses a été consacré à la sélection de ces photographies. Anne Wilkes Tucker, conservatrice émérite, a cherché à présenter une représentation diversifiée et inclusive de l’Amérique, englobant différentes régions, religions et données démographiques. Le résultat est une collection qui élève des images obscures au rang d’icônes, aux côtés de chefs-d’œuvre reconnus.
Des daguerréotypes au numérique
L’exposition retrace l’évolution de la photographie depuis ses débuts jusqu’à nos jours. Les visiteurs peuvent s’émerveiller devant le « premier selfie au monde » de Robert Cornelius datant de 1839, le plus ancien portrait connu d’Harriet Tubman et un cliché de 2006 d’un couple dînant chez Wendy’s pour Halloween.
Au-delà de l’évidence
Le titre de l’exposition, « Ce n’est pas une autruche », encourage les spectateurs à remettre en question leurs hypothèses et à approfondir les histoires qui se cachent derrière les images. Comme l’a fait remarquer Susan Sontag, théoricienne de la photographie, les photographies sont à la fois des documents objectifs et des interprétations personnelles de la réalité.
Une fenêtre sur l’histoire
Ces photographies constituent de puissants points d’accès à l’histoire américaine. Elles capturent des moments de glamour, de culte, d’invention, de bravoure, d’humour, de cruauté et d’amour. Elles offrent un aperçu de la vie des gens ordinaires et des événements extraordinaires qui ont façonné la nation.
Numérisées pour plus d’accessibilité
Afin d’améliorer l’accès du public, la Bibliothèque du Congrès a numérisé des versions haute résolution des images originales. Des centaines de clichés inédits sont également disponibles en ligne, dont beaucoup sont libres de droits pour une utilisation publique.
Collaboration Annenberg-LOC
« Ce n’est pas une autruche » est une collaboration entre la Bibliothèque du Congrès et l’Annenberg Space for Photography de Los Angeles. L’exposition est accessible jusqu’au 9 septembre 2018, avec entrée gratuite.
Explorer le passé de l’Amérique
Par le biais de cette exposition, la Bibliothèque du Congrès vise à sensibiliser le public aux ressources incroyables disponibles dans ses archives photographiques. Ces images offrent un objectif unique et inestimable pour comprendre et apprécier le riche héritage culturel de l’Amérique.
Points forts supplémentaires :
- « Balanced Rock, Garden of the Gods, Colorado » (1908) capture la grandeur de l’Ouest américain.
- « Allied soldiers, one with a bandaged head, sitting on the ground during World War I » (1914-1918) dépeint les horreurs de la guerre.
- « Nice Feather Duster » (1891) met en scène un colporteur original et mémorable.
- « Brünnhilde » (1936) révèle le côté ludique de la photographie avec un chat portant un casque viking.
- « Portrait of Harriet Tubman » (1868-1869) rend hommage à l’héritage d’une courageuse abolitionniste.
- « Bodybuilder Gene Jantzen with wife Pat, and eleven-month-old son Kent » (1947) illustre la force et la détermination d’une famille américaine.
- « Robert Cornelius, self-portrait » (1839) marque un moment révolutionnaire dans l’histoire de la photographie.
- « Migrant Mother » (Dorothea Lange, 1936) est une image emblématique de la Grande Dépression.
- « Not an Ostrich » (1930) présente l’actrice Isla Bevin tenant une oie primée, incitant les spectateurs à remettre en question leurs perceptions.
user Generate an optimized title and captivating tweet in the French language for this article for Twitter without any urls or references to read more, ensure appropriate and interesting hashtags. The last hashtag should be #FFFF. Return it as a JSON object with the keys “tweet” and “title”.
La conservation de la faune sauvage : leçons tirées du Népal
L’importance de la conservation de la faune sauvage
La conservation de la faune sauvage est essentielle pour la santé de notre planète et le bien-être des générations futures. Les tigres, en particulier, sont une espèce clé qui joue un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes. Leur présence indique un environnement sain et soutient un large éventail d’autres espèces.
Le rôle de John Seidensticker et Susan Lumpkin
John Seidensticker et Susan Lumpkin sont deux défenseurs renommés de la faune sauvage qui ont consacré leur vie à l’étude et à la protection des tigres. Seidensticker, président du Conseil du Fonds pour sauver le tigre, a beaucoup travaillé au Népal, où il a créé le Projet d’écologie du tigre du Smithsonian au Népal. Lumpkin, spécialiste du comportement animal, a étudié le comportement des tigres et d’autres espèces sauvages.
Les défis de la conservation dans les zones politiquement instables
Travailler dans des zones politiquement instables peut poser des défis importants aux défenseurs de l’environnement. Seidensticker et Lumpkin ont été confrontés à ces défis directement, mais ils ont toujours donné la priorité à leur sécurité et à celle de leur équipe. Ils ont pris des précautions pour éviter de provoquer des conflits locaux et ont respecté les coutumes et traditions des personnes avec lesquelles ils travaillent.
Les retombées positives des efforts de conservation sur les populations locales
Les efforts de conservation peuvent avoir un impact positif sur la vie des populations locales. Au Népal, par exemple, les programmes de conservation basés sur la communauté ont fourni aux communautés locales une partie des frais touristiques, qui a été utilisée pour financer des écoles et d’autres projets de développement communautaire. Cela a contribué à favoriser un sentiment d’appropriation et de responsabilité envers la conservation parmi les populations locales.
Les leçons apprises de la conservation au Népal
Le Népal a fourni de précieuses leçons aux défenseurs de l’environnement du monde entier. L’une des principales leçons est l’importance de la participation communautaire. Les efforts de conservation doivent être conçus pour répondre aux besoins des communautés locales et pour leur apporter des avantages tangibles. Une autre leçon est la nécessité d’une approche ascendante de la conservation, dans laquelle les populations locales sont habilitées à prendre possession de leurs ressources naturelles.
L’importance de rendre la faune sauvage pertinente pour les populations locales
Les défenseurs de l’environnement reconnaissent de plus en plus l’importance de rendre la faune sauvage pertinente pour les populations locales. Cela peut se faire par le biais de programmes éducatifs, d’initiatives de sensibilisation communautaire et en démontrant les avantages économiques de la conservation. Lorsque les gens voient la valeur de la faune sauvage, ils sont plus susceptibles de soutenir les efforts de conservation.
La conservation se fait pas à pas
La conservation est une tâche complexe et difficile, mais elle est essentielle pour l’avenir de notre planète. Seidensticker et Lumpkin ont montré que la conservation peut réussir, même dans des zones politiquement instables. En travaillant avec les communautés locales, en respectant leurs coutumes et en démontrant les avantages de la conservation, ils ont contribué à protéger les tigres et d’autres espèces sauvages.
Leur travail nous rappelle que la conservation se fait pas à pas, village par village et zone par zone. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un avenir plus durable pour tous.
Les Beatles, Cassius Clay et le shooting photo iconique
Les Beatles et Sonny Liston : une occasion manquée
En 1964, les Beatles étaient sur le point de devenir des superstars, tandis que le champion de boxe poids lourd Sonny Liston régnait en maître. Le photographe Harry Benson avait organisé une séance photo avec Liston pour les Fab Four. Cependant, Liston a décliné de manière surprenante, laissant Benson à la recherche d’un remplaçant.
Cassius Clay entre en scène
Sans se décourager, Benson a décidé que Cassius Clay, une étoile montante de la boxe, ferait un remplaçant convenable. Sans en informer les Beatles, il a organisé une séance photo dans le camp d’entraînement de Clay. Les Beatles, furieux au départ d’avoir été induits en erreur, ont finalement été persuadés de participer.
La photo iconique
Dans le décor miteux de la salle de sport, Benson a capturé un moment inoubliable. Clay, avec son physique imposant et son charisme contagieux, folâtrant avec les Beatles. Le résultat a été une image iconique qui est devenue synonyme de l’époque.
Les prouesses photographiques de Benson
Le talent de Benson en tant que photojournaliste est évident dans sa capacité à capturer l’essence de ses sujets. Sa photo iconique des Beatles n’est qu’un exemple de sa remarquable carrière.
Une histoire du photojournalisme
Benson a été témoin et a documenté certains des événements les plus significatifs du dernier demi-siècle. Son objectif a capturé des conflits, des bouleversements politiques et des jalons culturels. De l’assassinat de Robert F. Kennedy à la chute du mur de Berlin, les photographies de Benson ont relaté l’expérience humaine.
L’importance de la photographie
Benson estime que la photographie a un impact profond sur la société. Elle peut informer, inspirer et connecter les gens à travers les cultures et le temps. Ses images emblématiques sont devenues une partie de notre mémoire collective, façonnant notre compréhension de l’histoire et de la culture pop.
Considérations éthiques
Malgré ses relations étroites avec plusieurs de ses sujets, Benson maintient une distance professionnelle. Il estime que les journalistes doivent rester objectifs et éviter de faire partie de l’histoire.
Le processus créatif
Le succès de Benson en tant que photojournaliste découle de sa créativité innée et de sa capacité à saisir les opportunités. Il recherche constamment de nouvelles perspectives et est prêt à prendre des risques pour capturer la photo parfaite.
L’héritage des Beatles
L’impact des Beatles sur la culture populaire ne peut être surestimé. Leur musique et leur image ont influencé des générations. La photo emblématique de Benson du groupe avec Cassius Clay témoigne de leur héritage durable.
L’héritage continu de Benson
À 74 ans, Benson continue de documenter le monde qui l’entoure avec la même passion et le même talent qui ont caractérisé sa carrière. Son œuvre témoigne du pouvoir de la photographie pour capturer l’esprit humain et les complexités de notre époque.
James Van Der Zee : préserver l’héritage d’un photographe de la Renaissance de Harlem
James Van Der Zee : préserver l’héritage d’un photographe de la Renaissance de Harlem
Le Met acquiert les archives du photographe James Van Der Zee
Le Metropolitan Museum of Art (Met) a récemment fait l’acquisition d’un vaste fonds d’archives de l’œuvre du célèbre photographe de la Renaissance de Harlem, James Van Der Zee. Cette acquisition, réalisée en collaboration avec le Studio Museum de Harlem, comprend environ 20 000 tirages et 30 000 négatifs, offrant un témoignage précieux de la vie des Noirs au XXe siècle à Harlem.
James Van Der Zee : un pionnier de la photographie à Harlem
James Van Der Zee est né à Lenox, dans le Massachusetts, en 1886. Il s’installe à Harlem au début des années 1900, où il ouvre son studio de photographie Guarantee Photo Studio au milieu des années 1910. Le studio de Van Der Zee devient un lieu incontournable pour la communauté de Harlem, et il s’impose rapidement comme l’un des photographes les plus prospères du quartier.
Au cours des décennies qui suivent, Van Der Zee réalise des clichés emblématiques de la culture vibrante de Harlem et de ses personnalités marquantes. Parmi ses sujets figurent des artistes, des militants et des personnalités du spectacle de renom, tels que Marcus Garvey, Bill « Bojangles » Robinson, Muhammad Ali, Mamie Smith et Countee Cullen.
Documenter l’histoire de Harlem
Au-delà de ses portraits en studio, Van Der Zee a également documenté l’histoire de Harlem à travers sa photographie de rue. Il a capturé des images de la vie quotidienne, des défilés et des scènes de rue aux événements communautaires et aux manifestations pour les droits civiques. Il a notamment pris certaines des seules photographies du défilé de la victoire du 369e régiment d’infanterie, connu sous le nom de « Harlem Hellfighters », après leur retour de la Première Guerre mondiale.
Innovation artistique
Van Der Zee était reconnu pour ses techniques innovantes et sa vision artistique. Il a expérimenté les montages photo, superposant des images pour créer des compositions uniques. Il a également colorié à la main certains de ses clichés, conférant ainsi une touche éclatante à ses portraits.
« Il possédait une connaissance extraordinaire de l’éclairage, de l’impression, de la manipulation et de la coloration », a déclaré Jeff L. Rosenheim, conservateur en charge du département de photographie du Met.
Préservation et héritage
L’acquisition des archives de Van Der Zee par le Met garantit la préservation de son œuvre inestimable. Le musée conservera et numérisera les négatifs, et il a acquis les droits d’auteur pour reproduire les images. L’équipement de studio et les éphémères de Van Der Zee seront également inclus dans les archives.
Le Studio Museum de Harlem, qui possède déjà une partie des archives de Van Der Zee, continuera à détenir la propriété de ces documents. Le programme de photographie Expanding the Walls du musée destiné aux lycéens utilise les images de Van Der Zee comme source d’inspiration pour leurs propres travaux.
« Sa vision très particulière a le pouvoir d’inspirer des générations d’artistes qui ont entrevu la possibilité de ce que signifie relater dans le temps et l’espace un peuple et une culture », a déclaré Thelma Golden, directrice et conservatrice en chef au Studio Museum. « Son travail les incite à regarder leur monde avec précision et à le restituer dans le présent. »
Une sélection de photographies des archives Van Der Zee est actuellement exposée à la National Gallery of Art de Washington, D.C., jusqu’au 30 mai 2022.
La photographie au Smithsonian
La photographie comme art et histoire
Le Musée national d’art américain du Smithsonian présente depuis longtemps des expositions de photographie. Une exposition notable a été « Ansel Adams, un héritage », qui présentait les photographies emblématiques de paysages d’Ansel Adams. L’exposition a connu un énorme succès, attirant plus de visiteurs que toute autre exposition de l’histoire du musée.
D’autres expositions de photographie populaires au Smithsonian ont inclus « Portraits de Mathew Brady : les images comme histoire, la photographie comme art », « Photographies américaines : le premier siècle » et « Journal visuel : Harlem et Washington dans les années trente et quarante ». Ces expositions témoignent de l’engagement du Smithsonian à préserver et à présenter l’art et l’histoire de la photographie.
Les collections de photographies du Smithsonian
Les vastes collections du Smithsonian comprennent des millions de photographies, allant d’œuvres d’art à des images documentaires. Nombre de ces photographies sont conservées au Bureau de l’imagerie, de l’impression et des services photographiques, tandis que d’autres sont conservées sur les sites des musées de tout le complexe du Smithsonian.
Par exemple, le Bureau de l’horticulture possède plus de 70 000 images qui documentent l’histoire de l’architecture paysagère et de la conception florale. L’Observatoire astrophysique du Smithsonian possède une vaste collection de plus de 600 000 images liées à l’astronomie et aux phénomènes célestes.
Le rôle de la photographie dans la transmission de l’information
La photographie joue un rôle crucial dans la mission du Smithsonian : partager les connaissances et la compréhension avec le public. Grâce à son site Web et à diverses plateformes numériques, le Smithsonian donne accès à des millions de photographies numérisées. Ces images sont indexées par sujet et par source muséale, ce qui les rend facilement consultables et accessibles aux chercheurs, aux étudiants et au grand public.
Outre sa présence en ligne, le Smithsonian continue de monter des expositions de photographies qui interpellent et éduquent les visiteurs. Ces expositions explorent un large éventail de sujets, de l’histoire de la photographie au rôle de la photographie dans la documentation des changements sociaux et culturels.
Préserver et enrichir les collections de photographies
Le Smithsonian s’engage à préserver et à enrichir ses collections de photographies pour les générations futures. L’institution investit dans de nouvelles installations de stockage et des initiatives de catalogage numérique afin d’assurer la conservation à long terme de ces précieux atouts.
Le Smithsonian étudie également la possibilité de créer un centre dédié à l’étude et à l’appréciation de la photographie. Ce centre offrirait un espace de travail aux conservateurs, aux chercheurs et aux étudiants à proximité des collections et accueillerait diverses expositions et programmes éducatifs.
Conclusion
La photographie fait partie intégrante de la mission du Smithsonian de préserver et de partager les connaissances. À travers ses expositions, ses collections et ses initiatives numériques, le Smithsonian continue de présenter l’art, l’histoire et l’importance culturelle de la photographie, tout en assurant sa préservation pour les générations futures.
